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Les histoires du WorldWCR : « Je n'ai pas eu de modèle... J'aimerais atteindre le podium » - Ran Yochay

Thursday, 1 August 2024 06:56 GMT

En approfondissant notre voyage dans le Championnat du Monde, nous rencontrons Ran Yochay, qui place un nouveau pays dans l'arène du sport moto et se fixe de grands objectifs.

Avec deux manches disputées dans le Championnat du Monde FIM Féminin de Vitesse 2024, des tendances commencent à se former et nous avons un véritable indicateur de qui nous pouvons nous attendre à être aux avant-postes lors de cette saison inaugurale. Ran Yochay (511 Terra&Vita Racing Team) est l'une des pilotes qui a réalisé une manche spectaculaire au Royaume-Uni, avec un double top 6 et un premier top 5 dans la Course 2. Nous avons rencontré l'Israélienne de 21 ans pour en savoir un peu plus sur son parcours vers le Championnat du Monde et pour voir quels sont ses objectifs.
 
LES PREMIERS PAS, ÊTRE UN MODÈLE : « J'ai commencé à rouler par accident ! »
 
En repensant à l'endroit où tout a commencé, Yochay a déclaré : « J'ai commencé à rouler par accident en fait ; j'ai eu une petite moto avec des roues, j'ai fait quelques tours et je suis tombée amoureuse de la sensation de la moto. Environ une semaine plus tard, mon père m'avait déjà acheté une moto. Il était tellement excité par le fait que je l'adorais que c'était un rêve devenu réalité pour nous deux. Il courait déjà bien avant ma naissance dans des voitures de rallye, à la fois comme pilote et comme copilote/navigateur. Israël n’a pas une grande histoire dans les sports mécaniques, c’est vraiment le début. Ce fut un très long voyage de sortir de mon pays et d’apprendre des choses et comment ça marche ici. C’était difficile parce que je n’avais pas de modèle ; je suis fier de représenter mon pays dans ce Championnat du Monde. »
 
Cependant, en termes de compétition, c’est le motocross et l’enduro qui ont retenu son attention avant que son père n’ouvre le premier circuit de course sur asphalte d’Israël : « J’ai commencé ma carrière en motocross et j’ai couru dans la discipline jusqu’à l’âge de 15 ans, à la fois en enduro et en motocross. Mon père a ouvert une piste de course en Israël, un circuit asphalté. C’était la première fois que j’essayais une moto de route et je commençais à m’intéresser aussi à l'asphalte. »
 
PREMIÈRES ÉMOTIONS ET FIXATION D’OBJECTIFS : « C’est un rêve devenu réalité ; j’aimerais monter sur le podium »
 
En revivant la sensation d’avoir reçu la confirmation qu’elle serait sur la grille du WorldWCR en 2024, les émotions étaient grandes : « Quand j’ai reçu le message du WorldSBK que j’étais en WorldWCR et que j’étais dans la liste officielle, c’était tout simplement incroyable. J’ai reçu l’e-mail et je n’arrivais pas à y croire ; c’est un rêve devenu réalité. Bien sûr, j’aimerais monter sur le podium et peut-être me maintenir dans le top 5, mais le top 10, à la fin de la saison, serait un très bon résultat. »

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